Chronique 78 du vendredi 15 novembre 2019
Des gens nous conduisent vers notre perte
La philosophie, comme les mathématiques est une activité, je n’ose dire une science abstraite. Elle sort tout droit du cerveau de penseurs. Je l’ai déjà écrit, mais les philosophes parlent de l’homme comme si l’humanité était constituée de mâles idéalement statistiquement moyens qui obéiraient tous de la même façon à leurs injonctions et ça me

chagrine car l’humanité partout où on la trouve est constituée par DES GENS de chair et d’os qui se distinguent les uns des autre par des différences insignifiantes ou profondes dans leur physique et leur psychologie.
Dans le monde on trouve :
-des hommes et des femmes,
-des blancs, des noirs, des rouges, des bleus et des verts,
-des petits et des grands,
-des blonds, des bruns et des roux,
-des bien droits et des contrefaits,
-des bien portants et des malades,
-des souples et des rigides,
-des normaux et des handicapés,
-des poilus et des glabres,

-des chevelus et des chauves,
-des vivants bien vivants et des vivants presque morts,
-des obèses et des anorexiques.
C’étaient les caractères physiologiques des gens que l’on peut rencontrer d’un bout à l’autre du globe. Ils peuvent être importants aux yeux de celui qui les porte mais ils ne sont pas déterminants pour l’avenir de l’humanité. Il n’en est pas de même des caractères psychologiques qui sont sous-tendus par des sentiments qui peuvent être acquis ou génétiques, pour donner ce que j’appelle l’état fondamental de la personnalité d’un homme ou d’une femme.
Où que nous allions dans le monde, que les représentant de l’humanité qu’on y trouve soient noirs, rouges, bleus ou verts, mâles ou femelles, riches ou pauvres, on trouve des gens :
-gentils ou méchants,
-doux ou durs,
-calmes ou coléreux,
-charitables ou mesquins,
-bons ou malveillants,
-philanthropes ou misanthropes,

-modestes ou vaniteux,
-réservés ou vantards,
-prudents ou audacieux,
-modestes ou orgueilleux,
-scrupuleux ou indélicats,
-généreux ou avares,
-désintéressés ou cupides,
-compatissants ou cruels,
-raisonnables ou fous,
-débiles ou intelligents,
-effacés ou charismatiques,
-délicats ou balourds,
-raffinés ou grossiers,
-sympathiques ou antipathiques,
-francs ou,
-obtus ou sagaces,
-droits ou fourbes,
-cultivés ou incultes,
-curieux ou blasés,
-sincères ou démagogues
-passionnés ou indifférents,
-amoureux ou haineux,
-réfléchis ou irréfléchis,
-sages ou emportés,
-lucides ou aveugles
-athées ou croyants,
-crédules ou incrédules,
-distraits ou appliqués,
-rationnels ou irrationnels,

-calmes ou agités,
-tolérants ou intolérants,
-prudents ou imprudents,
-civilisés ou primitifs,
-grégaires ou solitaires,
-casanier ou aventureux,
-lâches ou courageux,
-septique ou fanatiques,
-compréhensifs ou jaloux,
-respectueux ou iconoclastes,
-disciplinés ou rebelles,
-indifférents ou volontaires,
-veules ou fiers,
-incultes ou cultivés,
-frugaux ou voraces,
-pudiques ou salaces,
-chastes ou lubriques,
-lucides ou aveugles,
-attentifs ou sourds,
-etc., etc., etc..
D’après ce que je sais les caractères des dominants seraient à prendre plutôt chez les seconds de la liste et ceux des dominés plutôt chez les premiers. Mais on peut trouver des dominés fiers et fanatiques et des dominants veules et incultes.
La façon d’agir des gens dépendra de leur caractère et il est donc difficile de les mettre tous dans le même sac, de le secouer pour en sortir l’individu moyen qui représentera l’ensemble de l’humanité. De plus le caractère de chacun ou de chacune sera adouci ou exacerbé par son milieu. Il semblerait que les caractères soient moins exacerbés dans les petites sociétés hors civilisations comme le rapportent les ethnologues
Par contre, ce qui est certain, c’est que les dominants, qui sont ce qu’ils sont parce qu’ils possèdent quelques-uns des caractères suivants : malhonnêtes, durs, mesquins, misanthropes,

orgueilleux, indélicats, voraces, hypocrites, insensibles, irréfléchis, aveugles, voraces, intolérants, sourds, cruels, méchants, voir lubriques, provoquent par leur cupidité sans limite un mouvement d’entraînement de l’ensemble des populations du globe, comme sur un tapis roulant, qui nous fait courir à notre perte. Notre civilisation ressemble à une loque entraînée par un vent mauvais soufflé par les dominants, qui vole vers un destin annoncé et sans espoir avec la bénédiction des dominés.
Après une période de chaos de nouvelles civilisations naîtront aux quatre coins du monde sur ses cendres comme cela s’est produit tant de fois par le passé. Elles seront sans pétrole les pauvres car nous l’aurons tout bu ! Et comme d’habitude ce sont les pires des gens qui les feront ce qu’elle seront : des esclavages de dominés par des dominants !

Prochaine chronique 29 novembre 2019